Date : dimanche 24 avril 2016
Récit personnel
Un marathon en musique et en montée
Madrid, c’est bien sûr ses clubs de football mythiques, ses grandes avenues commerçantes, ses parcs verdoyants… mais ce que je retiens surtout de cette deuxième aventure sur la distance mythique, c’est la chaleur humaine de son public.
Une progression, malgré le relief
Le parcours madrilène est exigeant, avec un dénivelé important qui ne facilite pas les records. Pourtant, j’améliore légèrement mon chrono par rapport à Amsterdam : je passe de 3h39 (officiel) à 3h31:07. Mon temps réel à Amsterdam était en fait de 3h30, donc la fameuse barre des 3h30 reste encore à franchir… mais je m’en rapproche.
Un marathon Rock’n’Roll
Le marathon de Madrid fait partie de la série des Rock’n’Roll Marathons, comme celui de Lisbonne. Tout au long du parcours, des groupes de musique jouent en live, créant une ambiance festive et rythmée. Et puis il y a ce mot magique que crie le public à chaque coin de rue :
“¡Ánimo, ánimo!”
Un mot simple, mais qui donne des ailes.
Un ciel bleu… et une chaleur bien présente
Contrairement à la veille, où une bonne vieille drache belge nous a accompagnés pendant la visite de la ville, le dimanche matin est radieux. Le ciel est bleu, le soleil tape déjà.
Les 7 premiers kilomètres, en faux plat montant, passent sans trop de difficulté. On longe le célèbre stade Santiago Bernabéu, et l’ambiance est déjà bien présente.
Un parcours urbain et vivant
Le parcours traverse le centre-ville de Madrid, entièrement fermé à la circulation pour l’occasion. Courir sur les grandes artères de la capitale espagnole, c’est un vrai plaisir.
Après le 21e kilomètre, une longue descente s’amorce. Mais attention, ce n’est pas forcément une bonne nouvelle : les jambes prennent cher. Du 25e au 28e km, on traverse une zone boisée, agréable mais déjà bien chaude sous les arbres.
Le mur madrilène
Au 28e km, un raidillon bien corsé casse le rythme. Le soleil est au zénith. Une légère descente suit jusqu’au 30e, mais ensuite… c’est une remontée continue jusqu’au 40e. Les jambes brûlent, la tête doute, mais je tiens bon.
Les abribus affichent la température : 23°C à l’ombre, plus de 30°C au soleil. C’est rude.
Une arrivée bien méritée
Heureusement, les derniers 300 mètres sont en descente. Je franchis la ligne d’arrivée vidé, mais heureux. Ce deuxième marathon m’a appris l’humilité, la gestion de l’effort… et l’importance de la musique pour garder le rythme.
Statistiques de course
- Temps total : 3h31:07
- Distance : 42,195 km
- Allure moyenne : 5 min 00 s / km
- Classement : 1587e