C’est loin d’être un secret, le vent à un impact significatif sur notre vitesse de course. Oui, on ne peut vraiment pas dire que le joggeur lorsqu’il se présente face au vent puisse fendre l’air sans conséquence sur ses performances.
Courir face au vent demande bien plus d’énergie qu’en temps ordinaire. On ne mobilise pas le même effort pour courir à 10 km/h avec un vent de face ou de profil que lorsque le vent est nul. Même si le vent de dos représente un certain avantage.
1 – oublie la vitesse :
Courir face au vent demande de déployer plus de ressources et d’énergie. Le premier conseil que je peux donner, c’est de ne pas programmer une séance d’entraînement basée sur la vitesse de course.
Sache le, tu seras plus lent et tu dois l’accepter. Je te recommande de courir aux sensations. On oublie le chrono.
N’oublie pas l’endurance, la course à pied doit être un sport plaisir. Si tu posséde une montre cardio, opte plutôt pour une sortie course à pied au cardio. Détermine une plage de fréquences cardiaques à respecter. Personnellement, je cours en endurance fondamentale quand il y a du vent.
2- adapter la foulée :
Les risques de chutes sont plus importants lors d’une sortie footing par grand vent. Les rafales et bourrasques peuvent te déséquilibrer. L’astuce à retenir ? Raccourcir la foulée. Ton équilibre et ta stabilité n’en seront que meilleures.
3- courir le vent dans le dos :
Si le vent de face est un frein, l’avoir dans le dos est un avantage. Même si on ne choisit pas le sens du vent, on peut adapter son parcours en fonction de la direction du vent. L’occasion de diversifier les itinéraires. Il faut adapter son parcours au vent afin de ne pas l’avoir de face tout au long de la séance. N’hésite pas à changer de direction aussi souvent que possible, évite les longues lignes droite. Choisis des chemins de forêt ou abrités.
4 – se la jouer futé :
Si tu cours en groupe, la meilleure place se trouve en queue de peloton. En compétition, cale toi derrière un coureur, tu seras à l’abri du vent. Mais attention, n’abuse pas trop de cette astuce, c’est pas fair play, ou alors change de “bouclier anti-vent” régulièrement.
5 – la solution de repli :
Si le vent souffle vraiment très fort : si fort que tu peux mettre en péril ta sécurité, mais que tu es quand même motivé à courir, il existe une solution de secours : courir sur un tapis de course ou choisir l’entraînement croisé avec de la natation, ou du vélo elliptique.
Profite alors pour travailler le renforcement musculaire au chaud ou planifie une séance de gainage. Lorsque la météo m’empêche de pratiquer la course à pied, c’est ce que je fais.
6 – des vêtements parfaits pour le vent :
Avant de sortir pour un jogging venteux, assure-toi de porter des vêtements qui permettent de courir face au vent. Il convient de s’habiller plus chaudement, d’adopter une tenue capable de faire face à des températures basses.
Je te conseille la technique des multicouches avec pour dernière couche une veste coupe vent et n’oublie pas de couvrir les extrémités.