ACRHO Kain ILM – Une course exigeante, mais familière

Samedi 15 mars 2025, 15h – Kain

Après une reprise émotive à Bury, je me suis présenté à ma seconde course ACRHO de la saison, à Kain, sur un parcours que je connais bien. J’y ai déjà couru les années précédentes, et je savais à quoi m’attendre : du rythme, du dénivelé, du vent… et cette fameuse montée qui fait mal aux jambes et au mental.


Conditions et sensations

Le ciel était légèrement nuageux, la température autour de 7°C, mais avec un ressenti glacial à 1°C à cause d’un vent bien présent, soufflant à plus de 23 km/h. Malgré tout, j’étais prêt à en découdre.

Dès le départ, j’ai senti que les jambes répondaient bien. Les trois premiers kilomètres ont été rapides : 4:02, 4:06, puis 3:55/km. J’étais dans le rythme, porté par l’envie de bien faire. Mais ensuite, le parcours m’a rappelé qu’il ne se laisse pas dompter facilement.


Le mur et la relance

À partir du 4e km, les choses se sont corsées. La montée s’est faite sentir, et mon allure a ralenti : 4:48/km au 5e km, avec une fréquence cardiaque qui a grimpé. Au 6e kilomètres, j’étais dans le dur, mais je connaissais cette portion. Je savais qu’il fallait tenir, qu’après, ça redescend.

Et effectivement, au 7e km, j’ai pu relancer fort : 3:53/km, une bouffée d’air et de vitesse. Mais le vent et la fatigue ont vite repris leurs droits. Les derniers kilomètres ont été une lutte pour garder le rythme, avec une allure autour de 4:26/km, et un cardio toujours élevé.


Le bilan

J’ai bouclé les 10,2 km en 43 minutes et 35 secondes, avec une allure moyenne de 4:16/km. Une performance solide sur un parcours exigeant, avec 102 m de dénivelé positif et des conditions météo pas faciles. Ce n’était pas une course fluide, mais c’était une course vraie. Une course où il faut s’adapter, s’accrocher, et puiser dans ce qu’on a.


Ce que je retiens

Cette course m’a rappelé que la forme revient, mais qu’elle ne revient pas sans effort. Elle m’a aussi montré que, malgré les difficultés, je suis capable de tenir, de relancer, et de finir fort. Et quelque part, je sais que mon papa aurait été fier de me voir là, à continuer, à me battre, à vivre ma passion.

Conseils pour coureurs

Ce que j’ai retenuMon conseil personnel
Connaître le parcours, c’est un atoutCourir sur un terrain familier m’a aidé à anticiper les difficultés. Si vous le pouvez, repérez les portions clés à l’avance : les montées, les relances, les zones exposées au vent.
Gérer l’allure dès le départJ’ai démarré vite, porté par l’envie. Mais sur un parcours exigeant, mieux vaut garder un peu sous le pied pour les moments difficiles. Apprenez à doser votre effort.
S’adapter aux conditions météoAvec un vent glacial, le ressenti était bien plus froid que prévu. Pensez à bien vous couvrir au départ, surtout en mars, et à vous échauffer activement.
Ne pas paniquer dans le durQuand la montée m’a ralenti, j’ai tenu bon en me rappelant que ça redescendrait. Dans les moments difficiles, gardez en tête que chaque effort a une fin.
Relancer quand c’est possibleAprès la montée, j’ai su relancer fort. Ces moments sont précieux : ils redonnent confiance et peuvent faire la différence sur le chrono final.