Mardi 25 janvier 2022
Après une grosse journée de boulot à Bruxelles, j’ai une nouvelle collègue qui nous a rejoint et que je dois former, j’effectue ma sortie de footing de ce soir dans une météo digne de l’hiver. Le froid pique, il commence à geler sur les voitures, mais il y a des points positifs : il ne pleut pas et il n’y a pas de vent. Ouf !
J’ai très peu dormi la nuit précédente. Je traverse professionnellement des moments de grands changements et je pense que mon esprit travaille beaucoup plus que d’habitude. Je suis réveillé depuis 3 heure 30 du matin et je sens bien que mon corps est fatigué aujourd’hui. Mais je ne veux pas relâcher mes efforts au niveau sportif. Une petite sortie me fera du bien.
Au moment d’enfiler mes gants, pour faire mes premiers pas en dehors de ma maison, je me demande bien qu’est ce qui me prend. Le froid m’attaque le visage et j’ai certainement laissé ma motivation sur ma table de salon.
Les efforts de dimanche ne sont plus dans les jambes, par contre, l’ensemble des articulations sont tendues. Les chevilles, les genoux … tout tire.
Le rythme, comme pour la sortie de la veille est assez lent. Mon objectif est juste de tourner les jambes et de réussir à me vider la tête. Une de mes expressions favorites est de me dire que « je laisse mes soucis sur la route ».
Ma lampe sur le torse, j’effectue un aller-retour sur le RAVEL comme dimanche après-midi. A cette heure, je ne croise absolument personne. Je suis totalement seul sur ce chemin et j’abandonne des milliers de mauvaises pensées.
Une fois rentré, je suis satisfait d’avoir eu le courage et la force de sortir ce soir. Mais la fatigue est bien présente, j’enfile directement mon pyjama et je ne trouve pas la force de descendre dans la cuisine pour manger. Je me pose sur mon lit pour me réchauffer et je m’endors très rapidement.
Demain mercredi, je retrouve les enfants pour l’entrainement hebdomadaire.