Vendredi 18 février 2022
Ce vendredi soir, le retour en train de Bruxelles n’est vraiment pas évident. Les trains sont annoncés au dernier moment et avec la tempête Eunice qui s’est bien installée sur notre pays l’organisation du transport public devient très chaotique.
Je quitte mon bureau à Bruxelles vers 17h30. Je démarre avec un train de Bruxelles Midi vers 18h45 et les annonces réalisées dans le train nous informent que nous n’irons pas plus loin que Ath.
Je décide donc de rentrer en courant. Sac sur le dos, en tenue civile avec quand même des baskets au pied, je pars sur les 12 kilomètres qui me sépare de ma maison en confiance.
Le vent de face est assez impressionnant, mais il ne m’empêche pas d’avancer à un bon rythme. Je suis juste en dessous des 6 minutes au kilomètre.
Sur le chemin, je dépasse quelques personnes qui ont décidé comme moi de faire le chemin à pied. Cette nationale est bien éclairée. Arrivé à hauteur de Chapelle-à-Wattines, je m’arrête quelques secondes pour faire une photo.
Alors que j’enchaine les kilomètres sans trop de difficulté, une voiture s’arrête à ma hauteur et klaxonne. Je regarde le conducteur, Dylan, un jeune tournaisien qui m’invite à monter et qui peut me déposer à la gare de Leuze. Vu le vent, je ne refuse pas son aide. En chemin, Dylan a également embarqué Florian, un autre leuzois, qui a également pris la route à pied.
La preuve encore une fois qu’il y a de bonnes personnes sur nos routes. J’ai donc quand même réussi à courir quelques kilomètres ce vendredi. Demain samedi, j’ai rendez-vous avec Driss pour une séance dans le terril de Vieux Condé. Va-t-on devoir ramassé beaucoup de bois mort ? Réponse demain.