Date : dimanche 18 mai 2025
Une ville en fête, une météo parfaite
Riga, ce matin de mai, s’est réveillée sous un ciel légèrement voilé, avec une température idéale pour courir : 16°C, pas de vent, juste ce qu’il faut de fraîcheur pour bien respirer. La ville, élégante et colorée, s’était parée de ses plus beaux atours pour accueillir les coureurs. Le parcours, plat et rapide, sillonne les rues du centre historique, longe la Daugava, traverse des ponts majestueux, et offre des vues superbes sur les clochers baroques et les façades Art nouveau.
Une course bien entourée
Je suis venu avec ma sœur Cynthia, toujours fidèle au poste. Elle m’a encouragé à plusieurs endroits du parcours, attentive, souriante, rassurante. Et puis, au fil des kilomètres, j’ai fait une belle rencontre : Benjamin Lucas, un coureur français originaire de La Rochelle. Quelques échanges, quelques sourires, et une poignée de kilomètres partagés dans une belle complicité de coureurs.
Une préparation solide, un mental affûté
La préparation avait été sérieuse, structurée, et je le sentais : les jambes répondaient. Mais comme souvent, dans les jours qui précèdent un marathon, le doute s’installe. Est-ce que ça va tenir ? Est-ce que je suis prêt ? C’est là que les mots comptent. Nolwenn, quelques jours avant la course, m’avait écrit :
« Pas besoin de croiser les doigts, t’as eu une prépa béton, ça va le faire. »
Et dans les moments de fatigue, ces mots-là reviennent. Ils rassurent, ils portent. Parce qu’un marathon, ce n’est pas qu’une affaire de jambes. C’est aussi une affaire de tête, de cœur, et de soutien.
Une course maîtrisée, un final grisant
Je suis parti prudemment, avec l’idée de courir en negative split. Et tout s’est déroulé comme imaginé. Je suis resté concentré, à l’écoute de mes sensations, sans jamais me précipiter. Et dans les derniers kilomètres, porté par les encouragements du public, j’ai accéléré. Les jambes répondaient encore. L’envie était là. Le plaisir aussi.
Je franchis la ligne en 3h08:53, avec le sentiment rare d’avoir tout bien fait. Une course propre, fluide, joyeuse. Un moment de grâce, comme on en vit peu. On se rapproche du record personnel, on touche du doigt ce fameux plafond de verre. Et surtout, on savoure.
Statistiques de course
- Temps total : 3h08:53
- Distance : 42,195 km
- Allure moyenne : 4 min 28 s / km
- Classement : 243e