Lundi 3 janvier 2022
Ce lundi 3 janvier 2022 la séance a été partagée avec Thomas. Objectif, prendre du plaisir, et surtout s’amuser en faisant découvrir à Thomas une façon ludique de s’entrainer. J’avais donc programmé une séance de « Fartleck ».
Mais que veut dire ce terme ? Le mot « fartleck » vient du suédois et signifie « jeux de course ». Ce sont les coureurs de fond du nord de l’Europe qui ont les premiers utilisé cette façon de s’entraîner, sans contrainte, en utilisant le terrain à leur disposition pour travailler à différentes allures. La définition vous est offerte par GOOGLE.
Après une quinzaine de minutes d’échauffement, le jeu peut commencer. Il consiste en quoi ? A profiter du dénivelé qui se trouve dans le quartier du Bois Blanc à Leuze-en-Hainaut pour faire des accélérations. Un peu moins d’une dizaine d’accélérations sont au programme pour une séance qui avoisinera les 10 kilomètres. De quoi, prendre du plaisir, sans souffrir.
Notre premier effort démarre au pied de la gare Leuzoise avec une remontée au sprint du pont et de son rond-point. Ensuite nous redescendons le pont pour tout de suite remonter la côté de la rue de Renaix et reprendre la rue qui nous conduit vers le rond point dit de la « Frite ». Il faut absolument l’avoir, bien oui la frite, après déjà les deux premières belles accélérations en quelques minutes.
Nous redescendons ensuite la rue du Bois Blanc, les sensations sont assez bonnes, on passe devant le Lidl pour tourner directement à droite après la pharmacie. Nous enchaînons alors deux efforts dans le quartier de la « Croix Rouge ». Un premier en partant au pied de la crèche jusqu’en haut de la côte et un autre véritablement dans le quartier avec une vraie belle montée composée d’un virage. On a une ligne droite d’un peu moins de 200 mètres pour récupérer entre ces deux efforts.
Après le quatrième sprint, on sent directement que notre respiration s’est modifiée. Qu’on va chercher plus profondément l’oxygène. Il y a encore au programme quelques accélérations. Mais j’explique directement à Thomas que la phase de récupération et aussi importante que la phase d’effort. Qu’il ne faut vraiment pas la négliger.
Ensuite, nous redescendons vers la rue du Bois Blanc, au pied du pont du chemin de fer, nous sprintons à fond dans la montée vers le rond point ensuite nous ralentissons et nous en profitons pour faire le tour de la collégiale.
Nous contournons l’hôtel de ville de Leuze-en-Hainaut et arriver au pied de la tour (tiens encore une autre) nous sprintons de nouveau vers le pont. Thomas, à ce moment là, semble être un peu plus facile que moi. Les montées sèches lui conviennent beaucoup plus.
Ensuite, nous continuons tout droit avant de tourner à droite pour descendre la rue de Renaix et faire le tour par la rue du Bois Blanc et au pied de la pharmacie nous entamons notre septième sprint.
C’est le plus long. Je me concentre sur l’enseigne lumineuse du Lidl. On essaye de rejoindre le magasin le plus rapidement possible. Les portes sont encore ouvertes et des voitures quittent encore le parking.
En fin de la séance, la montre affichera une poussée à plus de 22 km dans ce sprint en côte. Sans Thomas à mes côtés je n’aurai jamais atteint cette vitesse. C’est bien plus amusant une sortie en sa compagnie.
Les deux derniers sprints se font une fois encore dans le quartier de la Croix Rouge, avec un premier départ au pied de la crèche qui accueillent les enfants et ensuite, une seconde fois, la côté avec son virage.
Notre séance se termine par, une virée en ville mais non, un bon retour calme d’une quinzaine de minute. Une séance bien menée, qui nous a permis de bien nous amuser.