Mardi 8 février 2022
L : « Bureau Ecofin, parquet de Bruxelles bonjour, en quoi puis-je vous … »
F : « Allo Lionel »
L : « Oui, c’est bien moi »
F : « Je pense que tu peux me sauver la vie »
L : « Ah bon. T’es sûr ? »
F : « Peux-tu vérifier sur mon bureau, si j’ai laissé ma clef avec le porteclé BOB. »
L : « Deux petites secondes, je vérifie et je suis à toi, mais de mon téléphone je ne vois rien »
[Moment insoutenable d’attente suivi du bruit étrange du combiné de téléphone]
L : « J’ai une bonne nouvelle, la clef est ici. Tu l’as laissé sous ton chargeur. »
F : « Ouf ! Merci pour cette bonne nouvelle. Tu me sauves la vie »
L : « Si tu le le dis ».
F: « C’est toujours quand on doit aller aux toilettes qu’on oublie sa clef de maison. »
L : « Malheureusement là je ne sais rien faire pour toi, mais je mets ta clef de côté. »
F : « Je me demande bien où j’ai ma tête en ce moment. »
L : « Si un jour je le sais, je te le dirai »
Mais où ai-je donc la tête ? Parce que je le sais, je perds régulièrement mes affaires surtout si je m’égare dans mes pensées. Que m’est-il dont passé par la tête en quittant le bureau ce mardi après-midi. Va savoir.
Toujours est-il que maman et Patrick n’ont pas trainé pour m’amener ma clef de maison. Heureusement qu’ils ont un double. C’est donc après un peu moins d’une heure d’attente que je peux enfin rentrer chez moi et envisager de me changer pour sortir courir.
Garder le rythme et l’envie de courir, c’est ce qui compte le plus pour moi en ce moment. C’est pour cette raison que j’ai voulu rentrer tôt. Quand il fait encore jour c’est beaucoup plus facile de quitter la maison.
Ma sortie du jour débute à 17h57 pour un parcours très traditionnel. Depuis la veille, j’ai une pointe au mollet droit qui m’ennuie beaucoup. Il faut penser à améliorer mon hydratation et à m’étirer dans les prochains jours.
Je quitte la maison pour longer le sentier derrière la gare, ensuite je rejoins le RAVEL après avoir emprunté l’Avenue des Sports. Je quitte le RAVEL après 5 kilomètres pour descendre vers le rond point à l’entrée de la ville. Ensuite passage par le chemin de Malametz qui me permet de déboucher sur l’Avenue de la Wallonie. Je tourne ensuite à gauche dans la rue Saint-Martin avant de remonter la rue de la Bonneterie, de passer devant la collégiale et de descendre jusque ma maison.
Une sortie de 9 kilomètres couru en moins de 53 minutes soit un peu moins de 6 minutes au kilomètre. J’en ai oublié que j’avais laissé cette foutue clé à Bruxelles.
Demain mercredi, journée de coaching avec les enfants à Leuze et à Anvaing. Je serai seul pour entrainer l’ensemble du groupe à Anvaing parce que Pascal doit se rendre à la RUSTA pour encadrer les athlètes qui participent à une compétition indoor.