La Kainoise : plus qu’un semi .. des côtes, du vent, et une chouette rencontre

Dimanche 1er juin 2025, 9h31 – Kain

Une semaine après Belœil, changement d’ambiance : fini les glaces et les sourires d’enfants, place à la Kainoise, deuxième semi-marathon de la saison ACRHO. Un parcours exigeant, un profil redouté, et une météo capricieuse. Et moi, au départ, avec une cheville encore fragile et des jambes pas vraiment reposées.

Une course en montagnes russes

Le départ est donné à 9h31, sous un ciel nuageux et une température fraîche (15°C, ressenti 12). Je pars vite, peut-être trop : 4:01, 4:02, 4:12/km sur les trois premiers kilomètres. Mais très vite, le Mont-Saint-Aubert me rappelle à l’ordre. Les montées s’enchaînent, ma cheville grince, et mon allure ralentit. Le 16e kilomètre, avec ses 45 mètres de dénivelé positif, est un vrai mur : 5:59/km.

Mais je m’accroche. Je gère. Et je relance dès que le terrain le permet. Les deux derniers kilomètres, en descente, me permettent de finir plus fort. Résultat : 1:36:09 pour 21,21 km, soit 4:32/km de moyenne. Pas un record, mais une course solide sur un parcours aussi exigeant.

Un agréable retour au calme

Après l’arrivée, je repars en sens inverse pour mon retour au calme. Et là, belle surprise : je croise Julie Rosier, une amie de Nolwenn, encore en course. Je l’accompagne sur la fin, on discute, on partage nos impressions. Nolwenn nous rejoint, et on termine cette matinée sur une note d’amitié et de complicité. Un de ces petits moments simples qui donnent tout leur sens à ces dimanches de course.

Les champions du jour

Chez les hommes, Emmanuel Demuynck s’impose en 1h14, avec trois minutes d’avance sur Antoine DepraetereJo Van Den Brulle complète le podium, au terme d’un sprint final haletant.


Ce que je retiens

La Kainoise m’a rappelé que chaque course a sa propre vérité.
Ce n’était pas un jour de jambes légères, ni de chrono éclatant. C’était un jour de gestion, d’écoute, de patience. J’ai couru avec ce que j’avais, et j’ai tenu bon, malgré les montées, malgré la cheville.

Mais au-delà de l’effort, ce que je retiens surtout, c’est ce moment partagé après la ligne.
Repartir sur le parcours, croiser Juliediscuterrire, puis voir Nolwenn nous rejoindre… C’est là que la course prend tout son sens. Ce n’est pas qu’une question de performance.

Et finalement, c’est peut-être ça, ma vraie victoire du jour.


Conseils pour coureurs

Ce que j’ai retenuMon conseil personnel
Le dénivelé, ça useNe pas sous-estimer les montées, surtout quand la cheville est fragile. Adapter son allure, c’est essentiel.
Courir avec ce qu’on aPas de jambes de feu aujourd’hui, mais j’ai fait avec. Et c’est déjà bien.
Le retour au calme, c’est précieuxRepartir sur le parcours, croiser d’autres coureurs, c’est un moment à savourer.
Partager l’après-courseCes discussions, ces sourires, ces retrouvailles… c’est ça aussi, l’esprit ACRHO.