L’Enfer des Collines – Quand le corps dit stop

Samedi 10 mai 2025 – 15h01 – Œudeghien

Le nom de la course ne mentait pas : l’Enfer des Collines a bien tenu ses promesses. Sous un soleil écrasant, sur un parcours exigeant de 12,2 km avec 161 m de dénivelé positif473 coureurs ont souffert, moi y compris.


Un départ ambitieux… mais une alerte rapide

Je suis parti avec l’envie de faire une belle course. Les deux premiers kilomètres ont été rapides (3:53 et 3:50/km), et les sensations étaient bonnes. Mais très vite, une douleur à la cheville — la même que celle ressentie après le marathon de Nicosie — est revenue me rappeler à l’ordre.

J’ai tenté de continuer, en adaptant mon allure (4:41, 5:30, 4:30/km), mais la gêne est devenue trop importante. Et avec le marathon de Riga prévu dans une semaine, il n’était pas question de prendre de risques inutiles.


Marcher pour préserver

À partir du 11e kilomètre, j’ai pris la décision de terminer la course en marchant. Les deux derniers kilomètres ont été très lents (8:24 et 11:03/km), mais je suis allé au bout, en écoutant mon corps. Ce n’était pas une question de chrono, mais de préservation.


Résultat final

Je boucle les 12,16 km en 1h07’38”, à une allure moyenne de 5:34/km. Ce n’est pas le résultat que j’espérais, mais c’est une décision que je ne regrette pas. Parfois, la sagesse, c’est de savoir lever le pied.


Ce que je retiens

Cette course m’a rappelé que la performance passe aussi par l’écoute de soi. J’ai tenté, j’ai ajusté, et j’ai terminé. Maintenant, place au repos, à la récupération, et à la préparation du prochain grand rendez-vous : le marathon de Riga.

Conseils pour coureurs

Ce que j’ai retenuMon conseil personnel
Écouter les signaux du corpsLa douleur à la cheville est revenue vite. J’ai appris qu’il faut savoir s’arrêter à temps. Mieux vaut marcher que compromettre un objectif plus grand.
Adapter ses ambitions aux circonstancesJ’étais venu pour faire une belle course, mais j’ai dû revoir mes plans. Il faut parfois accepter que ce ne soit pas le bon jour, et faire preuve de lucidité.
Préserver pour mieux repartirAvec le marathon de Riga en ligne de mire, j’ai choisi la prudence. La récupération fait partie de l’entraînement. Savoir lever le pied, c’est aussi progresser.
Respecter les parcours exigeants161 m de D+ sous un soleil de plomb, ce n’est pas anodin. Même bien préparé, il faut rester humble face à ce genre de profil.
Terminer, malgré toutJ’ai marché, mais je suis allé au bout. Et parfois, c’est ça la victoire : ne pas abandonner, même quand le chrono ne suit pas.