Jeudi 24 juillet 2025, 19h56 – Ere (Tournai)

Il y a des départs qui ne se font pas dans le calme. À Ere, ce jeudi soir, la ligne de départ ressemblait à un carrefour de motivation : des visages nouveaux, une affluence record, et un léger retard dû aux inscriptions de dernière minute. Mais une fois lancé, le peloton s’est élancé comme une vague… et moi avec.

Une stratégie simple : partir vite et tenir

Il fait 23°C, quelques nuages dans le ciel, un vent léger. Les conditions sont bonnes. Je suis seul ce soir, Hannah est chez ma sœur Cynthia, gardée par ses grands-parents. Pouvoir compter sur sa famille pour courir sereinement, ça n’a pas de prix.

Je choisis une stratégie directe : partir vite et tenir. Les premiers kilomètres sont solides : 3:39, 3:36, 3:34/km. Puis la pente se fait sentir, le cardio monte, mais je m’accroche. Je boucle les 9,66 km en 37:28, soit 3:53/km de moyenne, avec 75 m de dénivelé positif. Une course bien gérée, avec quelques passages plus durs, mais une belle régularité.

Un échauffement en bonne compagnie

Avant la course, j’ai eu le plaisir de m’échauffer avec Stéphane-César Daye et son fils Yaël. Le jeune Yaël a vraiment du potentiel : concentré, motivé, et déjà très à l’aise. C’est agréable de partager ces moments avec des passionnés, petits et grands.

Un retour au calme… et à l’encouragement

Après l’arrivée, je ne suis pas rentré tout de suite. J’ai fait demi-tour pour aller chercher le dernier coureur. En remontant le peloton en sens inverse, j’ai encouragé chaque participant encore en course. Ces moments de partage, après l’effort, sont précieux. Ils rappellent que l’ACRHO, c’est aussi une grande famille.

Ce que je retiens

Une course bien lancée, une allure maîtrisée, et un retour plein de bienveillance. Ere, c’est une course qui commence dans le tumulte… et se termine dans la solidarité.

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