Date : samedi 24 août 2024
Une capitale du Nord, entre mer et modernité
Je suis arrivé à Helsinki avec ma sœur Cynthia, pour quelques jours de découverte et de course. Nous avions loué un appartement en plein centre-ville, ce qui nous a permis de tout faire à pied ou en transports en commun. Et dans cette capitale nordique, propre, fluide et calme, c’est un vrai plaisir. Nous avons flâné dans les quartiers design, visité le musée Amos Rex, admiré la cathédrale luthérienne, et profité des terrasses du port. Une ville à taille humaine, entre architecture Art déco, parcs verdoyants et air marin.
Une météo clémente, un départ en douceur
Le jour du marathon, la météo est idéale : ciel légèrement voilé, 17°C, pas de vent. Le départ est donné à Meripuisto, au bord de la mer Baltique. L’ambiance est détendue, mais bien organisée. Le parcours se compose de deux grandes boucles, ce qui signifie que l’on croise souvent les autres coureurs, dans un ballet permanent de visages et de foulées. C’est à la fois motivant… et un peu usant mentalement.
Une course en gestion
Je ne suis pas au sommet de ma forme. La préparation a été perturbée par des changements au travail, et je me sens fatigué dès les premiers kilomètres. Mais je connais la distance, je sais comment gérer. Je me cale sur une allure régulière, je m’hydrate bien à chaque ravitaillement (nombreux et bien fournis), et je profite des animations : DJ, pom-pom girls, points d’encouragement, tout est là pour nous porter.
Le parcours longe la mer Baltique, traverse les quartiers de Punavuori, Eira, Kamppi, Hernesaari, et le parc Kaivopuisto. On passe devant des ports de plaisance, des bâtiments modernistes, des plages urbaines. C’est beau, c’est calme, c’est nordique.
Un mental solide, une arrivée méritée
Je serre les dents dans la deuxième boucle. Le corps fatigue, mais le mental tient. Je pense à tous les efforts fournis, à la chance d’être là, à ma soeur Cynthia qui m’attend. Et je me répète cette phrase de Hicham El Guerrouj :
« Le mental est plus fort que le physique. Si vous croyez en vous, vous pouvez tout accomplir. »
Dans un marathon, ces mots prennent tout leur sens. L’épreuve est longue, exigeante, parfois cruelle. Il faut trouver des points d’ancrage, des sources d’énergie invisibles pour garder le rythme et l’envie.
Dans les derniers kilomètres, je me laisse porter par les encouragements, par la musique, par l’énergie collective. Je termine en 3h37:12. Ce n’est pas un record, mais c’est une victoire sur la fatigue, une course de gestion, une expérience nordique que je n’oublierai pas.s.
Statistiques de course
- Temps total : 3h37:12
- Distance : 42,195 km
- Allure moyenne : 5 min 09 s / km
- Classement : 247e