Dimanche 7 septembre 2025, 10h01 – Bernissart (Wallonie)

Après Templeuve, direction Bernissart pour la Dinosaurienne, organisée par l’AC Beloeil Bernissart. Une course à l’ambiance conviviale, sur un parcours plat et rapide, où la nature et les souvenirs d’enfance se mêlent à chaque foulée. Pour moi, c’était l’occasion de soutenir les organisateurs, toujours présents lors de nos propres événements, et de retrouver les routes de mon enfance.

Des sentiers nature… et un rythme partagé

Le parcours de la Dinosaurienne serpente au cœur des marais de Harchies, entre chemins de terre, petits sentiers et passages boisés. Un vrai régal pour les amateurs de nature : oiseaux, plans d’eau, végétation luxuriante… On oublie presque le chrono pour profiter du décor.

J’ai couru avec Fabrice Froissart et ses amis, tous motivés à garder un rythme de 12 km/h. Les discussions allaient bon train : entraînements, souvenirs de courses, anecdotes du club… Courir en groupe, c’est aussi partager ces moments de complicité qui rendent l’effort plus léger.

Accélération finale… et retour aux sources
Sur la fin, j’ai accéléré avant d’entrer sur la piste pour les derniers cent mètres. J’ai rattrapé un jeune homme, que j’ai encouragé à me suivre dans cette ultime accélération. Un chouette moment de partage sportif, dans l’esprit de la course.

Habiter Bernissart enfant et adolescent, c’est retrouver ici des routes familières. En fin de course, j’ai repensé à la maison de mes grands-parents dans la cité, aux souvenirs partagés avec eux. Courir ici, c’est aussi courir dans ses souvenirs.

Après l’arrivée, j’ai pris le temps de faire un retour au calme en allant à la rencontre des derniers coureurs, pour encourager chacun jusqu’au bout.

Ce que je retiens
Une course nature, partagée avec des amis, sur les terres de mon enfance. À Bernissart, on court pour soi, pour les autres, et pour le plaisir de retrouver ses racines.

Conseils pour coureurs