Vendredi 12 septembre 2025, 20h16 – Tournai (Gaurain-Ramecroix)

Onzième et avant-dernière manche du Challenge des Jeunes et Mini Challenge 2025, la course organisée sur la piste de la RUSTA m’a offert bien plus qu’un simple entraînement. Venue entre deux objectifs plus longs, elle s’est transformée en une belle démonstration de vitesse… inattendue.

Un départ tranquille… et une montée en puissance
Après avoir récupéré Hannah chez Caroline, direction Gaurain-Ramecroix. Elle a couru sa course de 250 mètres sur la piste, terminant sixième, sous les encouragements de ma sœur venue la garder pendant ma course.

Je prends le départ en fin de peloton, sans pression. Mon objectif est clair : tourner les jambes en douceur avant les 20 km de Velaines du lendemain. Je discute avec Fabien Hache, qui prépare les 24 heures d’Ath du 20 septembre. Moi, j’y participerai le dimanche matin pour les 6 heures.

Les trois premiers kilomètres se font en mode bavardage. Mais à la fin de la première boucle, sans trop savoir pourquoi, je me laisse emporter par l’envie d’accélérer. Je remonte un à un les coureurs, rattrape Howard Boursier, puis David Cambier de l’AC Beloeil Bernissart, Mathéo Flamme (qui revient de blessure), et enfin Colin Cossez juste avant le retour sur la piste. J’ai quand même pu apprécier les animations sur le parcours : groupe de percussions, lancer de confettis et ambiance musicale assurés par les ados de la RUSTA.

Une fin de course éclair… et un clin d’œil à la météo
Je boucle les 7,26 km en 29:04, soit une moyenne de 15 km/h, avec un dernier kilomètre à 3:39/km et un finish à 3:04/km. Une performance totalement imprévue, mais grisante.

Comme à Gallaix, j’avais pris ma lampe ventrale, bien utile pour le retour au calme et pour encourager les derniers coureurs encore sur la piste. Le dernier à franchir la ligne fut Émile Lefebvre, le grand-père de Mathéo, sous une pluie battante et dans l’obscurité. Pendant la course, heureusement, le temps est resté sec.

Ce que je retiens
Une course qui devait être tranquille… et qui s’est transformée en accélération progressive, pleine de bonnes sensations. À la RUSTA, j’ai retrouvé le goût de la vitesse… et peut-être un signe pour la suite ?

Conseils pour coureurs