1/ Gardez toujours à l’esprit qu’on court dans le but de se sentir bien et veillez à conserver en toute occasion une bonne adéquation entre vos ambitions sportives et vos capacités athlétiques.
2/ A mesure que l’on se rapproche de la date de compétition, un (mauvais) réflexe pousse souvent les coureurs à vouloir se rassurer ou à peaufiner leur préparation avec des séances assez dures. Or, dans la semaine qui précède, il faut surtout penser à se reposer pour « faire du jus » (selon l’expression consacrée).
3/Restez toujours à l’écoute de votre corps en adaptant les allures d’entraînement en fonction de vos sensations du moment, que ce soit à la hausse comme à la baisse. Evitez surtout de courir lorsque vous êtes malade ou blessé. Les conséquences sur la santé peuvent être bien pires que l’éventuel retard de préparation.
4/ Evitez aussi d’accumuler trop de fatigue. Idéalement, le programme devrait s’organiser de façon à ce que l’on débute chaque nouvelle séance en ayant récupéré de la précédente.
5/ Attention à ne jamais reprendre le travail de vitesse immédiatement après une période de repos.
6/ N’hésitez pas à demander de l’aide pour éventuellement corriger des défauts dans le style de course comme des gestes parasites dont on a soi-même rarement conscience. Mieux encore: faites-vous filmer!
7/ N’oubliez pas de boire en suffisance avant, pendant et après la séance. Pour savoir si vous êtes suffisamment hydraté, assurez-vous que vos urines restent claires.
8/ Apprenez à jouer avec les différentes allures de course. L’une des clés pour être performant sur un dix kilomètres consiste à adopter dès le départ la vitesse la plus élevée qui permette de rallier l’arrivée.
9/ Après chaque effort, changez de vêtement et trouvez un endroit plus calme (terrain plat, à l’abri du vent) pour faire quelques étirements.
10/ Un sommeil de qualité compte aussi beaucoup dans la progression de l’entraînement. A l’inverse, les difficultés d’endormissement ou les insomnies peuvent être annonciatrices de surmenage. Levez le pied.