Madrid, ses clubs de football, ses allées commerçantes, ses parcs et surtout son public, chaleureux et humain. C’est ce que je retiens de cette seconde aventure sur la distance mythique.
Parce que l’important dénivelé présent sur le parcours ne m’a permis d’améliorer que de quelques minutes le temps obtenu sur le marathon de Amsterdam. Je passe de 3 heure 39 minutes (temps officiel à Amsterdam en fait j’étais à 3h30) pour un temps officiel de 3 heurs 31minutes et 7 secondes dans la capitale Espagnole. La barre des 3 heures et 30 minutes n’est pas encore franchie.
Le public qui crie à tout bout de champ « Animo, animo » pour t’encourager et très motivant. Le marathon de Madrid est un Rock’N’Roll marathon, comme celui de Lisbonne, le parcours est donc égayé par des groupes de musique qui vous permettent de garder le rythme.
Ce dimanche, contrairement à la veille où l’on a eu droit à une drache bien belge pour visiter Madrid, le ciel est bleu, on sent déjà qu’il va faire beau.
Les 7 premiers kilomètres, en faux plat montant, s’effectuent sans trop de difficulté. Le parcours t’emmène alors devant le célèbre stade du Real, l’ambiance et le public madrilène sont présents.
Le parcours emprunte les rues du centre ville de Madrid, la circulation est totalement à l’arrêt pour l’occasion. Le peloton de coureurs a le plaisir de pouvoir avoir les grandes artères pour avancer.
Après le 21e s’amorce une descente sans fin (ouh là, c’est pas bon ça) et du 25e au 28 km, nous gambadons gaiement dans les bois, sauf que l’on sent déjà la chaleur sous les arbres.
Un important raidillon pas long mais bien corsé se trouve au kilomètre 28. Le soleil est radieux, ensuite s’amorce une légère redescente jusqu’au kilomètre 30 où l’on aborde ensuite une importante remontée jusqu’au kilomètre 40 où on profite enfin d’un peu de plat avant 300 mètres de descente pour finir.
Les abribus le long du parcours annoncent l’heure et la température (qui vont de 23° à l’ombre à plus de 30 au soleil).