Samedi 22 mars 2025, 14h30 – Hérinnes
Quatrième course de ma saison, et un cap symbolique : mon premier semi-marathon de l’année, sur les routes d’Hérinnes. Cette épreuve marquait aussi la première longue distance du calendrier ACRHO 2025, très attendue par les coureurs du circuit. Et elle n’a pas déçu : un parcours exigeant, une belle densité de participants, et une performance impressionnante de Pierre Denays, qui a littéralement survolé la course.
Conditions idéales, départ rapide
Le ciel était couvert, la température douce (15°C), avec un léger vent du sud. Des conditions presque parfaites pour courir. Et ça s’est senti dès le départ : 3:57/km au premier kilomètre, puis 4:02 et 3:58 sur les suivants. J’étais bien, peut-être un peu trop enthousiaste.
Mon cardio est monté rapidement, dès le 3e km, mais je me sentais encore solide. Jusqu’au 8e km, j’ai tenu une allure entre 4:06 et 4:17/km, avec une belle régularité.
Le milieu de course : gestion et lucidité
À partir du 9e km, le parcours s’est fait plus exigeant, avec quelques faux plats et une montée au 10e km. Mon allure a légèrement chuté (4:29, puis 4:36/km), mais j’ai réussi à rester lucide. Le cœur restait haut, mais stable.
Le 13e et 14e km ont été les plus durs : 4:49 et 4:47/km, avec un peu de lassitude dans les jambes. C’est là que j’ai senti que l’endurance n’était pas encore totalement au rendez-vous. Mais j’ai tenu bon.
Relance et finish
À partir du 15e km, j’ai tenté de relancer. Un bon passage à 4:15/km, puis une nouvelle baisse au 16e et 17e (4:55 et 5:11/km) — le mental a dû prendre le relais. Mais les derniers kilomètres m’ont permis de finir fort : 4:32, 4:21, 4:34, 4:26, et même un dernier sprint sur les 70 derniers mètres à 3:49/km.
Résultat final
Je boucle les 21,07 km en 1h33’14”, à une allure moyenne de 4:25/km, avec 100 m de dénivelé positif. Un chrono très correct pour un début de saison, mais qui me rappelle que le travail d’endurance est encore à affiner.
Ce que je retiens
Ce semi-marathon m’a offert un bel aperçu de mon état de forme actuel : une bonne base de vitesse, une gestion de course en progrès, mais encore un peu de travail pour tenir l’allure sur la durée. C’est exactement ce genre de course qui fait progresser.
Et dans le contexte du circuit ACRHO, cette première longue distance donne le ton pour la suite. Il y aura d’autres occasions de se tester, de progresser, et peut-être de se rapprocher un peu plus des meilleurs.
Conseils pour coureurs
Ce que j’ai retenu | Mon conseil personnel |
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Ne pas se laisser griser au départ | Les bonnes sensations du début peuvent pousser à partir trop vite. J’ai appris qu’il vaut mieux garder un peu de marge, surtout sur un semi. La course est longue, et l’énergie doit durer. |
Garder la lucidité dans le dur | Entre le 13e et le 15e km, j’ai senti la fatigue. Mais j’ai tenu grâce à une gestion mentale solide. Restez concentré, respirez, et avancez un kilomètre à la fois. |
Travailler l’endurance spécifique | Ce semi m’a montré que la vitesse est là, mais que l’endurance doit encore se construire. Les sorties longues et les séances tempo sont essentielles pour progresser. |
Relancer même quand c’est dur | J’ai tenté de relancer après le 15e km. Même si ce n’était pas parfait, l’intention était là. Parfois, il faut juste essayer, même si le corps dit non. |
Chaque course est un apprentissage | Ce n’était pas une course parfaite, mais elle m’a appris beaucoup. Et c’est ça, le plus important : apprendre, ajuster, progresser. Le chemin compte autant que le chrono. |