ACRHO – Fractionné au cœur du Pays Vert

Vendredi 18 avril 2025, 19h30 – Ath

Un vendredi soir printanier, baigné d’une lumière dorée, parfait pour courir. C’est dans cette atmosphère douce que j’ai pris le départ de la Ronde du Pays Vert, une épreuve bien connue du challenge ACRHO, disputée sur un parcours rapide et relativement plat autour d’Ath.


Une course transformée en entraînement

Plutôt que de viser un chrono, j’ai choisi d’aborder cette course comme un entraînement en mode fractionné. L’objectif : alterner les rythmes, travailler les relances, et profiter du cadre pour faire monter le cardio dans un contexte réel.

Le départ a été progressif (4:52/km), puis j’ai varié les allures : 4:25, 5:08, 4:36/km, en jouant avec les sensations. Le cœur est monté jusqu’à 185 bpm, preuve que l’effort était bien là, même sans objectif de performance pure.


Une ambiance rapide et conviviale

Le parcours, rapide et bien balisé, a attiré 480 participants. Les conditions étaient idéales : 16°C, un léger vent de sud-est, et une belle lumière de fin de journée. Les meilleurs se sont livrés une belle bataille : Robin Platiaux s’est imposé avec une allure de 3:12/km, devant Manu Demuynck et Isaac Debroux, tous sous les 3:15/km !


Résultat et suite

Je termine les 10,09 km en 46 minutes et 56 secondes, à une allure moyenne de 4:39/km, avec 68 m de dénivelé positif. Une course bien gérée, sans pression, mais avec un vrai travail de fond. Et pour prolonger l’effort, j’ai ensuite couru de Ath jusqu’à Leuze, ajoutant près de 13 km à ma sortie du jour. Une belle séance d’endurance active.


Ce que je retiens

Cette course m’a permis de travailler différemment, de sortir du cadre habituel du chrono, et de me reconnecter à des sensations plus variées. Et dans une ambiance aussi agréable, c’était un vrai plaisir. Place maintenant à une pause dans le calendrier ACRHO.

Conseils pour coureurs

Ce que j’ai retenuMon conseil personnel
Courir sans viser le chrono, c’est précieuxJ’ai abordé cette course comme un entraînement, et ça m’a fait du bien. Parfois, il faut sortir de la logique de performance et juste courir pour travailler autrement.
Varier les allures, c’est formateurAlterner les rythmes m’a permis de mieux sentir mes limites, de travailler les relances, et de garder une certaine fraîcheur mentale. C’est un excellent exercice.
Profiter des bonnes conditions16°C, un parcours plat, une belle lumière… Ce genre de soirée est parfait pour tester des choses. Quand tout s’aligne, il faut en profiter pour sortir de sa zone de confort.
Allonger la sortie après la courseEnchaîner avec une sortie jusqu’à Leuze m’a permis de transformer cette course en vraie séance d’endurance. Si vous avez encore de l’énergie, prolongez l’effort intelligemment.
Courir pour le plaisir, tout simplementSans pression, dans une ambiance conviviale, j’ai retrouvé le plaisir pur de courir. Et parfois, c’est tout ce dont on a besoin pour recharger les batteries.