Le guide (presque) sérieux pour ne pas exploser au km 27
Tu t’es inscrit à ton premier marathon. Bravo ! Tu es officiellement fou (mais dans le bon sens). Tu as couru, transpiré, mangé des pâtes, et tu t’es même surpris à googler « comment survivre à 42,195 km ». Mais avant de te lancer dans cette aventure mythique, voici les erreurs classiques à éviter, histoire de ne pas finir en position fœtale sur le trottoir.
1. Changer de matos la veille
Erreur de rookie n°1 : acheter des chaussures flambant neuves à la veille du marathon.
Pourquoi c’est une mauvaise idée ? Parce que tes pieds vont te haïr. Ampoules, douleurs, et regrets garantis.
À faire à la place : cours avec du matériel déjà testé et approuvé pendant tes longues sorties.
2. Trop manger la veille (ou mal)
Tu penses que la pasta party, c’est un concours de gloutonnerie ?
Erreur. Ton estomac n’est pas un entrepôt.
À faire à la place : mange des glucides, oui, mais en quantité raisonnable, et évite les plats trop gras ou épicés. Ton marathon ne doit pas se transformer en marathon… de pauses toilettes.
3. Zapper le petit-déj (ou en faire un festin)
Le matin du marathon, tu es stressé. Tu n’as pas faim. Ou alors tu te dis que c’est le moment de tester ce porridge-chia-avocat dont tout le monde parle.
Mauvaise idée.
À faire à la place : mange un petit-déjeuner simple, digeste, et que tu as déjà testé pendant tes entraînements.
4. Partir trop vite
Tu te sens en forme, porté par la foule, boosté par l’adrénaline… et tu pars comme un boulet de canon.
Spoiler : tu vas exploser.
À faire à la place : respecte ton allure cible. Le marathon, c’est une course de patience, pas un sprint de 5 km.
5. Négliger l’hydratation
Tu bois quand tu as soif ? C’est déjà trop tard.
Erreur fatale : attendre le ravito du km 20 pour boire.
À faire à la place : hydrate-toi régulièrement, dès le début. Et si tu utilises une boisson énergétique, teste-la avant.
6. Oublier la météo
Tu t’es entraîné sous la pluie, mais le jour J, c’est canicule. Ou inversement.
Erreur : ne pas adapter ta tenue ou ton rythme.
À faire à la place : consulte la météo, ajuste ton équipement, et adapte ton allure si besoin.
7. Se comparer aux autres
Ton voisin de sas parle de son objectif en 3h. Tu paniques. Tu veux le suivre.
Erreur monumentale.
À faire à la place : cours pour toi, à ton rythme, selon ton plan. Le marathon, c’est toi contre toi-même.
Le mot de la fin : sois prêt, mais reste cool
Un marathon, c’est une aventure. Il y aura des hauts, des bas, des moments de doute et des moments magiques. Prépare-toi, évite les pièges classiques, et surtout… profite. Tu ne cours ton premier marathon qu’une seule fois.