Dimanche 15 juin 2025, 15h02 – La Louvière
Il y a des décisions qu’on prend sur un coup de tête… et qui laissent une trace durable. Samedi soir, après deux courses en deux jours, je me suis inscrit presque sur un coup de folie au semi-marathon de La Louvière. Le lendemain, me voilà seul sur la route, au volant de la voiture de mon papa, disparu en février dernier. Une pensée pour lui, à quelques jours de son anniversaire. Et une course qui allait, sans le savoir, devenir un moment fort de cette saison.
Une ambiance de fête… avant l’effort
Dès mon arrivée sur la Place Communale de La Louvière, l’ambiance est là : un concert en plein air, des coureurs partout, des sourires, de la musique, et une organisation bien rodée. Le départ est donné à 15h, sous un ciel nuageux mais une température idéale (21°C). Je m’élance avec prudence, conscient que le parcours est réputé pour son profil en montagnes russes.
Et en effet : pas un mètre de plat. Des montées, des descentes, encore des montées. Un vrai toboggan. Mais je tiens bon, je gère, et je profite. Au 7e kilomètre, je croise Roxanne Cleppe, la championne belge, en pleine action. Une machine. Un plaisir de la voir filer.
Une course exigeante, mais vivante
Les jambes commencent à tirer après le 15e kilomètre, mais les ravitaillements réguliers et l’ambiance sur le parcours me portent. Je termine les 20,75 km en 1:33:21, à une moyenne de 4:30/km. 31e place, sur un parcours aussi exigeant, je prends !
Une pasta party pour finir en beauté
Après l’arrivée, direction la Place Mansart pour la fameuse Pasta Party. Et là, c’est un vrai moment de convivialité : des coureurs qui refont la course, des assiettes bien remplies, et une ambiance chaleureuse. Je savoure. Je pense à mon père. Et je me dis que cette course, je ne l’ai pas faite seul.
Ce que je retiens
Cette course, c’était un peu plus qu’un semi-marathon. C’était un hommage discret, une parenthèse musicale, un défi personnel. J’y suis allé seul, mais je suis reparti le cœur un peu plus léger. Merci La Louvière, pour l’ambiance, pour les sourires, pour les pâtes… et pour ce moment.
Conseils pour coureurs
| Ce que j’ai retenu | Mon conseil personnel |
|---|---|
| Un parcours sans répit | Ne pas se laisser piéger par les descentes : elles annoncent souvent une montée ! |
| L’ambiance, ça compte | Le concert avant le départ, ça met dans le bon mood. |
| Les ravitos, c’est la vie | Bien organisés, bien placés, ils m’ont sauvé plus d’une fois. |
| Courir pour quelqu’un, ça change tout | Une pensée pour mon père m’a accompagné à chaque foulée. |