Vendredi 13 juin 2025, 19h30 – Thimougies
Deux semaines après la Kainoise, changement de décor et de climat pour cette nouvelle étape du challenge ACRHO. Direction Thimougies, pour une course en soirée, sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante. Un parcours vallonné, une température de 30°C, et un corps qui dit stop après 7 kilomètres. Mais aussi, une belle leçon d’humilité… et d’amitié.
Une chaleur écrasante
Le départ est donné à 19h30, sous un ciel légèrement voilé mais une température accablante : 30°C, ressenti 31. Dès les premiers kilomètres, je sens que ce ne sera pas une course comme les autres. Pourtant, je pars vite : 3:50, 3:59, 4:10/km. Trop vite, sans doute. Mon cœur s’emballe, la chaleur m’écrase, et les jambes deviennent lourdes.
À partir du 6e kilomètre, je lève le pied. Le 8e, avec ses 24 mètres de dénivelé positif, me fait comprendre que ce n’est pas le jour pour forcer. Je décide alors de stopper l’effort compétitif après 7 km, et de finir en mode entraînement.
Courir autrement
C’est là qu’intervient Alexis Wiseur. Lui aussi a choisi de lever le pied. On se retrouve, on s’accorde, et on termine ensemble. Plus question de chrono, juste l’envie de partager, de profiter, de transformer cette course difficile en moment d’échange. On discute, on s’encourage, on avance. Et finalement, on franchit la ligne avec le sourire.
Ce que je retiens
Thimougies m’a rappelé que la course à pied, ce n’est pas toujours une question de performance. Parfois, c’est juste une question d’écoute. Écouter son corps, accepter ses limites, et savoir adapter ses objectifs. Ce soir-là, ma victoire, ce n’était pas un chrono. C’était d’avoir su dire stop, et d’avoir transformé une course difficile en moment de complicité.
Conseils pour coureurs
Ce que j’ai retenu | Mon conseil personnel |
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La chaleur, ça casse | Ne jamais sous-estimer l’impact de la température. Adapter son allure dès le départ. |
Savoir lever le pied | Il n’y a pas de honte à ralentir. Parfois, c’est la meilleure décision à prendre. |
Courir à deux, c’est mieux | Trouver un partenaire de galère peut transformer une course difficile en bon moment. |
L’après-course compte aussi | Ce qu’on partage après la ligne est souvent plus précieux que le chrono lui-même. |